Nettoyer
une main sale avec une autre main sale
Les démocrates avaient déjà
perdu le 1er tour. Ils auraient quand même pu obtenir que les deux
candidats (antidémocrates) qui restaient au second tour s’engagent pour la
démocratie, comme on peut se nettoyer deux mains sales en les frottant l’une
contre l’autre (voir ici).
Car les deux candidats étaient en compétition pour obtenir les suffrages
populaires.
Une
occasion ratée
Les électeurs ayant voté blanc et nul auraient pu changer
la donne au second tour. Il aurait fallut qu’ils disent « je voterai pour
n’importe lequel des deux candidats en présence qui s’engagera fermement et
précisément à introduire une véritable démocratie en France ». Sarkozy s’y
serait engagé (car il aurait préféré un pouvoir réduit que perdre le pouvoir).
Hollande s’y serait ensuite aussi engagé pour gagner l’élection (sauf s’il
pensait avoir suffisamment d’avance sur Sarkozy pour gagner contre lui aussi
dans le scénario où Sarkozy se serait engager pour la démocratie et pas
Hollande). Selon toute probabilité, le vainqueur du second tour aurait alors
pris cet engagement.
Et ensuite, soit le président tient son engagement et la
France entre en démocratie, soit il ne le tient pas, et cela pousse à un soulèvement
populaire. En effet si l’engagement était ferme et précis, on saurait sans
l’ombre d’un doute s’il a été tenu ou pas. Et, contrairement à d’autres
promesses, aucun prétexte ne pourrait être invoqué pour ne pas le tenir (même
une profonde crise économique n’empêche pas d’introduire un véritable droit de
référendum d’initiative populaire).
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